Por motivos personales…

Sí, por motivos personales recurro a los viejos clásicos que me dieron una parte de los armazones que me permitieron llegar a hoy y aquí; los armazones que hacen que cuando las situaciones te desbordan puedas agarrarte a algo y sobrevivir. Y plenamente consciente de qué implica reclamo en voz alta lo que siempre he ejercitado de hecho sin necesidad de decirlo puesto que ahora necesito decirlo en voz bien alta:

Le Bret.

Si pudieras dejar esa costumbre aciaga
la fortuna y la gloria…

Cyrano

¿Qué quieres que haga?
¿Buscar un protector, un amo tal vez?
¿y cómo hiedra oscura que sobre la pared
medrando sibilina y con adulación
cambiar de camisa para obtener posición?

NO, GRACIAS.

¿Dedicar si viene al caso versos a los banqueros,
convertirme en payaso,
adular con vileza los cuernos de un cabestro
por temor a que me lance un gesto siniestro?

NO, GRACIAS.

¿Desayunar cada día un sapo? ¿Tener el vientre panzón?
¿Un papo que me llegue las rodillas con dolencias
pestilentes de tanto hacer reverencias?

NO, GRACIAS.

¿Adular el talento de los canelos,
vivir atemorizado por infames libelos,
y repetir sin tregua: Señores, soy un loro,
quiero ver mi nombre en letras de oro?

NO, GRACIAS.

¿Sentir temor a los anatemas?
¿Preferir las calumnias a los poemas,
coleccionar medallas,
urdir falacias?

NO, GRACIAS; NO, GRACIAS. NO. GRACIAS.

Y, para quienes lo prefiráis, el texto original.

Le Bret.

Si tu laissais un peu ton âme mousquetaire
La fortune et la gloire…

Cyrano

Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ?…
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : « Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? »…
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Aimer mieux faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci !

Y seguimos para bingo.

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